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Brigitte Bouquin-Sellès


Lissière issue de l’Ecole des Beaux-Arts d’Angers (millésime 86 et 96).

En Anjou et ailleurs de nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées : Château d’Angers / Mouzon (Ardennes françaises) / Valongo (Portugal) / Ermezine (Portugal) Lorient (Morbihan) / Musée de l’ardoise de Trélazé (Maine et Loire) / Tourouvre (Orne) Centre d’arts de Canolfan y Celfyddydau, (Pays de Galles) / Château de Bressuire (Deux-Sèvres) Château des Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire).

Elle participe régulièrement à des manifestations artistiques axées sur le textile : « Neds » à Madrid (Espagne) / Balatonalmadi (Hongrie) / Cabinet Artistique « Libre Choix » Bruxelles / Triennale Internationale de la Tapisserie de Lodz (Pologne) / Pise (Italie) Roanne (France) / Salon de Montrouge (Paris) / Galerie Sema & Galerie Christine Phal (Paris) / Salon d’Automne (Paris) / Bibliothèque Forney à Paris / Atelier Diana Brennan à Pantin / Festival de Trélazé Festival de la Tapisserie et de l’Art de la Fibre à Beauvais / Festival Interceltique de Lorient / Bazouges la Pérouze (Ile-et- Vilaine) / « De fils en fils », Mairie de La-Celle-Saint-Cloud / Galerie Le Rayon Vert (Nantes) Centre régional d’art textile d’Angers / Centre de Congrès d’Angers / Grand Théâtre d’Angers / Musée de la Tapisserie Contemporaine (Angers) / «L’art s’expose au féminin pluri-elles» à Baugé (Maine-et-Loire) Hôtel de Région (Nantes) / Institut régional de communication (Les-Ponts-de-Cé, Maine-et-Loire) / Office départemental de tourisme de M&L / Centre de congrès d’Angers / Le jardin de verre (Cholet) Institut régional d’administration (Nantes)

Elle réalise en collaboration avec d’autres lissières des tapisseries sur des cartons :

  • de Jean Lurçat, « le Vin du monde », Musée de la tapisserie contemporaine d’Angers
  • de Jean Lurçat, « Le Coq », travail personnel pour la Ville d’Angers
  • de Roux Volodka, « La Légende de Pielle », collection privée à Monaco
  • « Le Château de Cendrillon », Eurodisney à Marne-la-Vallée
  • de Jacques Brachet, «Eos» «Alphée» «La Maine» pour la Ville d’Angers
  • de Michel Tourlière : « Château de sable » et « Vin de lune »

Elle réalise des œuvres personnelles :
- pour la Ville de Trélazé, Tharreau Industrie (49), Imprimerie Le Bon Caractère (61) et des collections publiques et privées à Paris, Bruxelles...

Parallèlement elle anime des Ateliers de création Textile au « Service Ville d’Art et d’Histoire » de la ville d’Angers et intervient dans les classes du Patrimoine et au Centre Marcelle Menet. Elle est Past-Présidente d’Artactile et membre d’Arelis.

Des formes et des ombres de couleur s’échappent de carrés de « nuages » parfois étirés, parfois soufflés, parfois tissés. Mais derrière cette apparente légèreté se cache une véritable recherche de l’expression. Plus que de l’expression, c’est la suggestion qui est permanente, au travers d’un support inattendu : le feutre industriel.

Marie-Claire Bouchereau (Historien d’art)

L’artiste préfère travailler plastiquement le feutre industriel pour nous conduire à la découverte d’atmosphères ou chacun bien sûr reconnaîtra un univers qui lui est signifiant. Ces jeux constants avec la lumière sont propices à éveiller en nous la réflexion poétique. Chacun pourra de ce fait humaniser le matériau technique en se l’appropriant.

Serge Chaumier (Conservateur)

En s’éloignant du droit fil de la tradition tissée, Brigitte Bouquin Sellès s’est engagée très naturellement dans l’exploitation plastique du feutre. Formes, volumes et surfaces rivalisent dans un registre minimaliste. Des éléments brodés monochromes dessinent ça et là des lacets graphiques. L’écriture semble parfaitement lisible mais l’étrangeté opère quand au sens. La concurrence expressive des expansions, des creusements, voir les adjonctions souscutanées de couleur dans la matière composée de fibres compressées sont autant d’éléments compteurs de petites histoires.

La concurrence expressive des expansions, des creusements, voir les adjonctions souscutanées de couleur dans la matière composée de fibres compressées sont autant d’éléments compteurs de petites histoires. Nos existences ne s’appuient-elles pas sur ces petits bonheurs, ces troublent naissant d’une suite de mots, au détour d’un mouvement de sonate ou peut-être encore dans la volute d’un feutre ? Les séquences s’associent, se superposent, magnifient notre ordinaire et projettent leurs sens dans l’impalpable avenir.

CHS

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